Clôture du Symposium sur la Recherche et l’Innovation en Education : Des bases consolidées pour renforcer les systèmes éducatifs en Afrique

A l’issue du troisième jour du Symposium sur la Recherche et l’Innovation en Education, tenu au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba depuis le mercredi 20 novembre, les professionnels de l’éducation ont pu échanger et apprendre des problématiques et expériences des pays voisins. Les débats, rencontres et présentations ont permis d’identifier des synergies et de développer de nouvelles visions pour résoudre les défis en matière d’éducation.
La session plénière s’est intéressée au renforcement de l’éducation en Afrique, et notamment à la gestion et à l’inclusion des données et des résultats de recherche pour un avenir éducatif durable. Dr Maïmouna Sissoko-Touré, Coordonnatrice du Centre KIX francophone Afrique 21, a chaleureusement remercié l’ensemble des participants pour leur présence et leurs travaux :
« Ce Symposium est un rendez-vous devenu incontournable, compte tenu de l’engouement et de l’intérêt qu’il suscite. Merci d’avoir mis vos connaissances et vos savoirs au service du développement de nos systèmes éducatifs, dans cet espace de partage de connaissances, d’innovations et de mobilisations de données probantes au profit de l’éducation. »
Dr Maïmouna Sissoko-Touré, Coordonnatrice du Centre KIX francophone Afrique 21

A travers les résultats de recherche, il a été ainsi permis à chacun d’approfondir sa compréhension des processus d’apprentissage, de repenser les pratiques pédagogiques et d’identifier des stratégies prometteuses pour accompagner les élèves.
Dr Sissoko-Touré a soulevé les deux questions centrales du Symposium :
- Comment la recherche peut-elle influencer ou impacter positivement les systèmes éducatifs et répondre aux défis qui se posent, tant au niveau national que régional ?
- Et comment mettre les résultats de la recherche au service des politiques éducatives ?
Afin de poursuivre et de répondre à ces réflexions, elle a sollicité, en marge de ces échanges, une réunion des points focaux du KIX Afrique 21. Cette rencontre informelle a permis de consolider le lien entre les représentants des pays du consortium et d’établir les volontés d’action pour poursuivre une communication renforcée et fructueuse. En outre, des réunions avec les partenaires KIX et les représentants de la Côte d’Ivoire et des Comores ont eu lieu pour lancer de nouveaux projets pour l’utilisation des langues nationales et le renforcement de l’enseignement des STIM.

Au cours des sessions parallèles, il a été question des réformes éducatives et du soutien aux enseignants, des stratégies pour l’équité et la qualité dans le développement et l’éducation de la petite enfance en Afrique ainsi que des innovations pour une éducation équitable en Afrique, à travers l’accès et le soutien aux apprenants vulnérables.
Des tables rondes propres aux acteurs politiques du KIX Afrique 21 et du KIX Afrique 19 ont ensuite établi les leçons apprises et les prochaines étapes visées par chacun d’eux. De même, les chercheurs des deux pôles ont pu se réunir pour partager les principales recommandations politiques identifiées, les stratégies proposées pour mettre en évidence les résultats et pour créer un document d’appel à l’action.
Lors du discours de clôture, M. Adoumtar Noubatour, coordinateur de l’Institut Pan-Africain de l’Education pour le Développement de l’Union Africaine (UA-IPED), a souligné l’importance du rôle du KIX Afrique : « L’éducation est en pleine mutation dans le monde, et en particulier en Afrique. La seule alternative est de nous questionner sur nos pratiques, nos approches et nos méthodes. Les consortiums KIX Afrique 19 et 21 sont essentiels pour contribuer positivement à l’amélioration de l’éducation en Afrique ».
Cet événement a été co-organisé par le Centre KIX Afrique 21 piloté par l’AUF, la CONFEMEN et l’IFEF-OIF, et le Centre KIX Afrique 19 piloté par la Commission de l’Union Africaine, l’UNESCO et l’UNICEF ESARO. Le mécanisme de partage des connaissances et d’innovations (KIX) est une initiative conjointe du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et du Centre de recherches pour le développement international (CRDI).
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