Afrique

Étude des pratiques d’enseignement à distance en réponse à la crise COVID-19

Identification des forces et faiblesses, perspectives de pérennisation à travers une prise en compte dans les plans sectoriels de l’éducation des pays d’Afrique Subsaharienne

Résumé exécutif

Déclarée pandémie en mars 2020 par l’ONU, la COVID-19 a entraîné une crise sur tous les domaines à travers le monde, nécessitant le confinement dans de nombreux pays afin de limiter la propagation du virus. Le secteur de l’éducation, du préscolaire au supérieur était menacé par une année blanche. Cette crise a mis en évidence la nécessité de se préparer aux crises quelles qu’elles soient. En effet, dans la plupart des pays particulièrement en Afrique subsaharienne, les États n’étaient pas préparés à assurer l’éducation à tous en temps de crise.

Il a fallu s’ajuster, expérimenter des solutions innovantes pour assurer la continuité pédagogique à tous à travers notamment l’apprentissage à distance dont la qualité, la portée et surtout l’accessibilité variaient d’un pays à une autre, d’une région à une autre. La présente étude s’intéresse aux initiatives mises en oeuvre dans 14 pays du Centre KIX Afrique 21 afin d’identifier les initiatives porteuses d’effets mais surtout les défis à braver pour assurer la pérennité de ces innovations en situation d’urgence et ainsi, garantir une éducation inclusive pour tous en tout temps.

L’analyse des données collectées permet de se rendre compte de ce que la crise sanitaire mondiale a mis à nu, à savoir des inégalités sociales déjà existantes mais aussi de celles qu’elle a contribué à accentuer. En effet, la scolarisation en temps de crise s’est heurtée aux difficultés préexistantes relatives au genre, au milieu socioéconomique, à la zone de résidence, à l’insécurité, et plus encore. Néanmoins, quelques expérimentations vécues, quoique bricolées pour la plupart faute de préparation, méritent une attention et un soutien effectif et efficient de la part des ministères en charge de l’éducation et leurs partenaires, voire une meilleure
structuration pour pouvoir les répliquer dans la sousrégion. Elles doivent prendre en compte des facteurs exogènes tels que l’accès à l’énergie électrique, l’accès aux appareils multimédias, l’accès à la connectivité, etc. pour assurer l’éducation en temps d’urgence à tous, sachant qu’au-delà de la pandémie à COVID-19, plusieurs pays connaissent des situations de conflits entraînant des déplacements des populations. Ces dernières doivent pouvoir accéder à une éducation de qualité, équitable et inclusive quelles que soient les circonstances.

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Le Centre KIX Afrique 21 est soutenu par le Partenariat mondial pour l’échange de connaissances et d’innovations en éducation (GPE KIX), une initiative conjointe avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), Canada. Il est piloté par trois organisations réunies en consortium : l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) et l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF-OIF) en qualité de chef de file.